Les armes viking
Les légendes parlaient fréquemment de Vikings armés de haches, mais celles-ci servaient la plupart du temps aux humbles qui ne pouvaient pas s'offrir d'épées. On a bien retrouvé quelques haches richement décorées dans des tombes de nobles, mais la plupart de celles qui nous sont parvenues ne diffèrent nullement des cognées de bûcherons et servaient probablement aussi bien à la guerre qu'à couper du bois.
Contrairement à la légende, les vikings n'ont jamais eu de cormes à leur casque. (En fait, on met juste les casques à cornes pendant les fêtes, juste pour la déconne.)
Il n'y a que très peu de choses à dire sur le bouclier viking sinon que le modèle typique était d'un aspect circulaire d'un diamètre pouvant aller de 60 à 100 centimètres.
Un tel modèle, reste pesant. Le centre du bois était percé de façon à pouvoir disposer une poignée, protégée par une coque de métal (comme illustré sur la troisième image). Enfin, une ceinture de cuir fixée sur celui-ci permettait au guerrier de le placer sur son épaule pour un déplacement plus aisé.
La lance et le javelot étaient respectivement utilisés comme armes de pointe et de jet.
Avec un fer pouvant atteindre cinquante centimètres de long, fixé sur une hampe en frêne quatre à cinq fois plus longue, il s'agissait là d'un équipement redoutable.
Dans la mythologie nordique, Odin possédait une lance magique, Gungnir. Avec elle, il était sûr de toucher sa cible à chaque coup.
On évoquait aussi la mémoire d'Olaf Tryggvesson, roi de Norvège, un formidable guerrier qui pouvait, disait-on, projeter deux lances en même temps, une dans chaque main
La cotte de maille était encore une protection de plus réservée aux chefs ou aux riches guerriers.
Plus tard, elle devint très répandue dans l'équipement des Normands. La Tapisserie de Bayeux nous montre précisément cela en images. De nos jours, les Compagnies Vikings recréent l'ensemble de leur équipement.
Tout Scandinave de sexe masculin et de naissance libre était censé posséder des armes, et la plupart savait s'en servir.
Les meilleures et les plus coûteuses étaient les épées longues : des lames à double tranchant, faites pour frapper de taille plutôt que d'estoc et dotée d'une rainure au milieu.
Il s'agissait là d'objets précieux qui recevaient parfois des surnoms comme "Mord-la-Jambe" ou "Garde-d'Or", et se transmettaient souvent de père en fils. Les meilleures étaient fabriquées en territoire franc, au moyen d'une technique de soudure qui combinait des lames métalliques de dureté différente afin d'en améliorer la flexibilité.
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